Human Rights Conference 2022 / conférence sur les droits de la personne

A first of its kind in Western Canada, this study, initiated by the Collectif LGBTQ* du Manitoba, gauged the experiences of French-speaking LGBTQ2S adults in Manitoba relative to their perception of discrimination, social connectedness and psychological support. Through the lens of intersectionality, the impact of compounding linguistic and sexual minority identities was explored. This quantitative community-based study was conducted by means of an online survey in June 2020, during the COVID-19 pandemic. Participant sample (n=80) was largely homogenous: most were under the age of 55 years, White, educated, and from urban areas. Many reported experiencing dual marginalization, feeling unaccepted by both of their minority communities of belonging. A sense of isolation, as well as a lack of opportunities and safe spaces for social interaction, were reported. Psychological services were accessible, but very limited in French. Recommendations emanating from this study include the need for social initiatives and mental health supports within environments respective of both the official language of the minority and diverse LGBTQ2S identities. Future studies on this topic among youth in educational settings are underway.

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Cette étude, la première du genre dans l’Ouest canadien et mené sous l'impulsion du Collectif LGBTQ* du Manitoba, a évalué les expériences des adultes LGBTQ2S francophones du Manitoba par rapport à leur perception de la discrimination, des liens sociaux et du soutien psychologique. Nous avons exploré leur impact sur les identités minoritaires linguistiques et sexuelles du point de vue de l’intersectionnalité. Cette étude quantitative communautaire a été menée au moyen d’une enquête en ligne en juin 2020, pendant la pandémie de COVID-19. L’échantillon de participants (n=80) était largement homogène : la plupart avaient moins de 55 ans, étaient blancs, étaient éduqués et étaient originaires de zones urbaines. Nombre d’entre eux ont déclaré avoir vécu une double marginalisation, se sentant exclus par les deux communautés minoritaires d’appartenance. Un sentiment d’isolement, ainsi qu’un manque d’opportunités et d’espaces sécuritaires pour l’interaction sociale, ont été signalés. Les services psychologiques étaient accessibles, mais très limités en français. Les recommandations émanant de cette étude incluent le besoin d’initiatives sociales et de soutien en santé mentale dans des environnements respectifs de la langue officielle de la minorité et des diverses identités LGBTQ2S. Des études futures sur ce sujet parmi les jeunes en milieu scolaire sont en cours.